Ces derniers temps, il a été remarqué que la grande partie des jeunes plants de légumes bios réservés à être vendus en jardinerie sont offerts avec des pots biodégradables. De plus, ces pots sont fabriqués avec différentes sortes de matières à l’image de la tourbe, de la fibre de coco, du roseau ou de la fibre de bambou et d’autres encore. En principe, ces différents éléments de base sont parfois mélangés entre eux pour constituer la composition qui est utilisée dans la fabrication de ces pots.
Les pots utilisés en jardinerie sont biodégradables
En réalité, il a été constaté que certaines plantes poussent très bien à l’intérieur de ces pots d’une part, et de l’autre, il y a celles qui ne poussent pas du tout. De cette manière, il se trouve que ces pots indésirables pour les plants doivent, par conséquent, être légués dans le composteur situé au fond du jardin. Et dans le même ordre d’idée, il arrive parfois aussi qu’on peut rencontrer dans le commerce des pots qui ne peuvent pas être compostés que dans des installations bien structurées au niveau de l’industrie, contrairement à ce qui devrait être. À travers le concept de ces pots, il est sûr qu’ils peuvent être considérés comme des pots biodégradables en ne produisant pas des déchets notables à l’issue de leur emploi.
Processus de la fabrication des pots biodégradables
Au fait, dans la majorité des cas, l’acheminement des matières premières nécessaires à la fabrication industrielle de ces pots biodégradables relève d’une importante chaîne logistique pour pouvoir les exploiter à bon port. Et ce faisant, il a été identifié que le bilan carbone mis en jeu pour la réalisation des transferts de ces matières est tellement gigantesque. En particulier, la totalité de ces matières ne peut provenir, à juste titre, que des zones de récolte ou d’approvisionnement les plus reculées du continent asiatique dans la grande majorité. A cet effet, l’aspect écologique de ces pots ne tient plus compte, pour les moindres des choses.
La transformation des matières nécessite un processus énergivore
D’autant plus, il ne faut pas aussi passer sous silence l’intégralité des dépenses énergétiques requise pour le traitement, proprement dit, de ces matières au niveau de l’industrie pour aboutir à sa forme finale en tant que pot. Entre autres, pour le cas du bambou, il nécessite un volume important d’eau et une immense quantité d’électricité pour l’extraction de ses fibres. Il en est de même pour l’obtention de la fibre de bois. En somme, les solutions de remplacement des pots plastiques traditionnels proposées jusqu’ici ne peuvent pas apporter des résultats probants du point de vue écologique, quoi qu’il en soit, ils sont biodégradables. Par la même occasion, il est fort louable de voir certaines sociétés qui proposent, comme matière première employée pour la fabrication de ces pots et godets, des déchets recyclés provenant de l’industrie agroalimentaire. Cette grandiose initiative ne manquera pas d’apporter sa contribution dans la suppression des contenants en plastiques qui constituent pour le moment le principal enjeu écologique à ne pas négliger.